ثانوية الحسين السلاوي
  etude de l'oeuvre
 

Étudier les caractéristiques du roman autobiographique

Ahmed SEFRIOUI, la boite à Merveilles, 1954

Les personnages principaux :

L’enfant :Sidi Mohammed :le narrateur,enfant de 6 ans, fils unique de Lala Zoubida et Sidi Abdesslam ,grand rêveur qui souffre de la solitude.
La mère :Lala Zoubida :elle prétend descendre du prophète,elle est fière de ses origines,femme au foyer, superstitieuse, bavarde,maligne.
Le père :un artisan d’une quarantaine d’années très serein.

Quelques personnages secondaires :

Hommes : Abdallah l’épicier : il raconte des histoires à l’enfant.
Driss El oued : le voisin qui habite le premier étage, c’est le mari de Rahma.
Moulay el arbi el Alaoui : le mari de lala aicha
Sidi Abderahman: coiffeur et père de le deuxième épouse de Moulay el arbi el alaoui
Femmes : la chouafa : tante Kenza, la principale locataire, elle habite le rez-de- chaussée.
Lala Aicha : chrifa, grande amie de lala Zoubida.
Rahma : une voisine, elle habite le premier étage.
Enfants : Zineb : fille de Rahma et Driss, le narrateur la déteste.
Azouz :  l’appelle hamoussa,condisciple.
Autres : la boite à merveilles :véritable ami à sidi Mohammed

Résumé général de l'œuvre :

L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.

Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa  seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement.

 

Schéma narratif :

 État initial :

L'auteur narrateur personnage  vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.

Élément perturbateur :

Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.

Péripéties :

Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.

Dénouement :

Le retour du père.

Situation finale :

Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.

 
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